OVHS : CG1 Point de vue Allemand

Publié le par Cpl Humphrey

Fort de notre première campagne (Pegasus Bridge) qui a vu une victoire nette et sans bavure du Tophe à chenille menant a la victoire l’élite des parachutistes Britanniques face à des Allemands largement dépassés en qualité, nous avons donc décidé de réitérer. Après un break de quelques semaines ou nous avons retrouvés nos petits scénarios classiques habituels, nous avons à nouveau décider de tâter de la campagne. De la pure, de la dure, avec Opération Véritable. Je ne reviens pas sur la présentation rapide de cette campagne dont je vous est déjà parler dans le post précédent. Nous allons donc directement passer aux choses sérieuses.


 

Comme très souvent en terre d’ASL, tout commence dans une grande surface des alentours, ou les généraux d’opérette que nous sommes faisons le ravitaillement en junk food, histoire de supporter le froid climat Allemand de Février. Après une petite dînette et un thé bien chaud, les choses se corsent avec le Toss. Müller et moi souhaitant avoir les Allemands, le toss nous départage en me donnant l’Allemand (juste retour des choses après m’être fait voler les Britanniques dans Pegasus Bridge), et donne donc le Canadien à Müller qui disposera en compensation d’un Canadien avec un chit supplémentaire d’Attaque.

 

L’Allemand dispose pour défendre cette partie de son territoire National de 14 squads de paras, 5Lmg, 1Psk, 4 crews, 2 Pak43, 2Pak43/41 tout ce petit monde devant se placer dans un secteur n’excédant pas trois hexagones de la route A11-TT9. En plus de ce premier dispositif il peut s’appuyer sur 6 squads de paras supplémentaires, 1Lmg, 1radio (OBA 80mm mortar), 1Psk, de 4 crews, 2Hmg, 2Mmg et de ses leaders (j’ai tiré 2 9-1, 2 8-1 et 2 7-0). Ces éléments supplémentaires pouvant se placer dans la même zone que les troupes précédentes ou au sud de ce secteur. Royal me direz vous ! Voilà un OB que beaucoup de Généraux Allemands souhaiterai voir a leur disposition de nos parties habituelles d’ASL. Mais le terrain a couvrir est immense, et surtout, cela fait maigre par rapport aux forces Canadiennes… Si…….si…..

 

Car Müller, Général Canadien récemment promu va pouvoir lui compter sur 16 Chars Shermans (de types IIC, III, VC et V), 20 Ram Kangaroo, 3 Wasps, 3 Carriers, 2 radios (OBA de 100mm + 80mm Mortar), 25 4-5-8, 19 4-5-7, 4 4-4-7, 4 Crews, 4 Mtr de 51mm, 8 Piat, 12Lmg, 3 DC, 4 Mmg… Tout simplement impressionnant, la plus importante force d’assaut qu’il m’est été donné de voir en 4 ans de pratique d’ASL

 

Les objectifs sont simples mais différents pour chacun. Ceux de Müller sont clairs : Prendre le contrôle d’un maximum de localisations apportant des points de victoire. Ils sont répartis sur toute la carte et sont représentés par des bâtisses, des usines, et des carrefours. Il existe 20 points d ‘objectifs sur la carte, et le Canadien remporte la victoire des qu’il a pu accumuler 140 pts de victoire (7 CG a plein potentiel, ou plus en fonction des aléas des combats). Une statistique Américaine donnée dans un magazine ASL définis comme une norme classique le contrôle de 14 pts de victoire par le canadien à la fin du premier CG, et à 20 à la fin du second CG, par la suite le nombre de pts de victoire en possession du Canadien à la fin de chaque CG ne cesse de chuter. Mais les pts de victoire étant cumulatifs, il faut faire attention à ne pas lui laisser le contrôle de ces objectifs trop longtemps sous peine d’avoir une très mauvaise surprise. L’Allemand lui doit tenir, le plus longtemps possible et tenter de faire payer cher toute prise d’objectifs par le Canadien. J’ai malheureusement trop peu de troupes pour couvrir efficacement toute la carte, et les zones de placement initiales forcées n’arrangent pas les choses bien au contraire. A la lecture des règles de campagne et des renforts possibles pour les deux camps, nous nous sommes aperçus que les moyens d’infanterie du Canadien était nettement plus limités que ceux de l’Allemand. Avec cela en tête et la lecture de quelques AAR trouvés au détour de quelques forums (le toujours excellent Côte 1664 principalement), je choisis d’axer cette campagne sur l’infanterie. Si je peux infliger suffisamment de pertes d’infanterie au Canadien il ne tiendra mathématiquement pas la distance. Il ne peux pas se permettre à long terme un ratio de perte de 1 pour 1, et c’est exactement ce que je vais rechercher. Je risque de le payer cher dans les premiers CG, mais cela devrait finir par payer. De surcroît dans une campagne telle que celle ci ou le contrôle d’objectifs (et donc la victoire) n’est que l’affaire de l’infanterie, cela me paraît l’approche la plus rationnelle.

 

Ayant préparer à l’avance mon set up, celui ci est poser rapidement. Cela n’exclus pas bien évidemment les âneries et je poserai donc des foxholes sur route pavée (personne n’est parfait, surtout pas moi). Je jubile quand même, et me délecte d’un nouveau thé tandis que Müller tente désespérément de rassembler ses effectifs. Comme en témoigne la photo ci dessous, ce ne fus pas de tout repos…

Tri.jpg

 

Je choisis pour ma part de défendre à flanc de colline le long de la route principale, en mettant en batterie mes 4 pièces antichar de 88 et les nids de mitrailleuses légères dans quelques rares bâtiments et surtout des foxholes. Une bonne partie de mes parachutistes sont placés en retrait sur la colline, dans des shellholes de manière à pouvoir frapper avec leurs Panzerfausts à bout portant tout véhicule Canadien abordant la colline. J’isole un sergent et sa radio à quelques centaines de mètres à l’arrière et au centre du dispositif. Je choisis de poster mon état major et le détachement de mitrailleuses sur Ebben afin de tenter de garder les 2 pts de victoire qui s‘y trouve et de permettre un débouché plus percutant de mes futures contre attaques dans le secteur. Cela ne me laisse qu’une peau de chagrin pour défendre Schwanenhof. Je garnis le hameau de leurres et cache dans deux foxholes deux groupes de parachutistes le long de la route qui traverse au nord la colline en espérant pouvoir y monter une embuscade sur des Kangaroos isolés….

Placement-Allemand.jpg

 

Je complète mon dispositif par l’achat de quelques mines AT que j’utilise pour bloquer l’accès de la route nord du secteur. Elles sont visibles car posées sur route, mais j’espère qu’elles auront tout de même un effet dissuasif. L’un dans l’autre, mon dispositif me semble correct mais extrêmement fragile. Les trois quarts de mes forces d’infanterie ne disposant pas du soutien moral de leurs officiers, opérant de surcroît par petites unités isolées, retranchées dans leurs foxholes ou quelques bâtisses. J’ai bien peur que le taux de perte soit hallucinant. A moi de faire payer très cher l’avance au Canadien pour rentabiliser ce sacrifice imposé.

 

Voilà, d’ailleurs je ne vous ment pas, regardez donc un peu la horde Canadienne prête a bondir sur cette frêle Allemagne de 1945. On se croirait à un concert de Métal juste avant que les portes ne s’ouvrent. Ca se bâterai presque pour passer le premier, tellement qu’ils en veulent les petits gars… Et bien s’ils en veulent, vont n’en n’avoir…. Nom de Dieu ! Et pas qu’un peu !

Placement-Canadien.jpg
Helmut, le regard rendu hagard par la privation de sommeil, le froid, et la maigre ration qu’il a pris la veille lors d’une pose a l’état major de la compagnie dans les bois d’Eben la veille, regarde sa montre : 08h55. Cela fait maintenant 25 minutes que le bombardement incessant de toute la région par des pièces Canadiennes et Britanniques à cessée. Durant les dernières heures, c’est un déluge de feu et d’acier qui s’est abattue, toute la nuit, autour d’eux. Le Lieutenant avait raison, les Rosbeefs vont passer à l’assaut. Comme à chaque fois qu’ils frappent ainsi une zone avec obstination. Les quelques éclaireurs partis la veille et revenue à la nuit tombée l’ont confirmés également : Au moins un bataillon d’infanterie et une ou deux compagnies de blindés Canadiens se préparent à quelques kilomètres de là à monter à l’assaut. « Et bien qu’ils viennent… » Trop jeune pour avoir connu le feu en France ou en Russie, il a l’age désormais de défendre le Reich, et il défendra chèrement chaque mètre carré de son pays avec l’aide de ces camarades des forces parachutistes. Les trous d’hommes qu’il occupe avec ces quelques camarades de son groupe de combat sont boueux. Une dotation supplémentaire de Panzerfausts leur a été remis il y a deux jours par un des rares convois de ravitaillement, et ils espèrent en faire bon usage. Au moment même ou il termine d’ingurgiter sa dernière patate crue, l’artillerie reprend son pilonnage… 

« Barrages roulants pile à l’heure Major ! » exhulte un sergent, l’œil rivé a ses jumelles et scrutant l’étendue déserte des champs labourés se dressant devant lui. « Donnez l’ordre d’assaut sergent… »


 
19 Février 1945, Matinée
 
CG1 : Tour 1
 

Sur toute l’étendue du secteur les bruits des chenilles des véhicules blindés sont couvertes par le tonnerre de l’artillerie, les trois barrages roulant, chargés de couvrir l’assaut d’infanterie sont en place et commence a progresser vers la première colline. Ici et là ont peut deviner quelques Allemands sur la crête, camouflés dans des trous d’hommes et servant certainement des MG42. Pas de chars en vue !


 

Les transports de troupes blindés Kangaroos s’élancent, encadrés par les Shermans, bientôt suivie par l’infanterie à pied à marche forcée. Le sol est détrempé par les pluies incessantes de ces derniers jours. Les bottes s’enfoncent lourdement dans les champs labourés. Délaissant la route principale ou des éclaireurs ont aperçus des mines antichars, les forces Canadiennes s’enfoncent dans la campagne Allemande. Le bruit des barrages d’artillerie est étourdissant. Aucune réaction de l’ennemi ne peut être aperçue.

 

Un sergent harangue ces hommes dans un trou d’homme au sommet de la petite colline. « Ne vous souciez pas du barrage d’artillerie. Retenez votre feu. Les chars ne sont pas des cibles prioritaires. Portez le maximum de vos tirs sur les transports de troupes et l’infanterie. »


 

Une pluie fine, pénétrante et froide se met bientôt à tomber. Gênant les tirs, masquant encore un peu plus les assaillants déjà camouflés par les barrages roulants. Ici et là quelques tirs peux précis éclatent. Parcimonieux et sans effet. Puis très vite les canons antichars révèlent leurs positions et commencent à prendre à parti les Kangaroos, sans grande réussite.





 
CG1 : Tour 2
 

Les Canadiens poursuivent leur progression sur tout le front. Sur l’aile ouest un Sherman réussit un joli tir en mouvement sur un nid de mitrailleuse qui n’aura pourtant aucun effet. Un transport de troupe Kangaroo est réduit à une carcasse fumante par un tir direct d’une pièce de 88LL. Sur l’aile Est un groupe de combat Canadien et son sergent sont pris a partis par une MG42. Quelques blessés légers et un tué force le groupe à stopper net sa progression. Malgré une époustouflante cadence de tirs des mortiers d’infanterie Canadiens, rien ne parvient à réduire les occupants des trous d’hommes qui continuent d’appliquer leurs tirs sur l’infanterie à découvert, tandis que quelques pièces antichars traquent les transports de troupes. La progression est lente et le terrain particulièrement peu propice à un assaut rapide.


 

Un deuxième kangaroo est stoppé net par un nouveau coup de Pak43 au centre, tandis qu’à quelques dizaines de mètres un groupe de fantassins est fauché par un tir appuyé de mitrailleuse légère. Un sniper Canadien parvient a clouer sous le feu un groupe de mitrailleurs, tandis que les mitrailleuses d’un Sherman avancé parviennent à faire taire les servants d’un Pak43/41. A l’Est c’est un véritable déluge de feu (40FP) qui s‘abat sur les servants d’un autre Pak43. Les servants blessés laisseront là leurs camarades tombés et s’enfonceront dans les champs à la recherche d’un abri quelconque. Au centre de l’assaut, au sein même de la laiterie, les tirs se renforcent et l’un des deux groupes de défenseurs est sévèrement malmené, la moitié de ces effectifs décimés par des tirs incessants et nourris. Le demi groupe survivant sera fauché par des tirs précis en cherchant à quitter la laiterie…


Tour2.jpg


 
CG1 : Tour 3
 

Les barrages roulants continuent leurs progression, frappant au passage les trous d’hommes des parachutistes Allemands. Cependant ces derniers bien protégés sont bien plus gênés pour acquérir leurs cibles que véritablement mis en danger. Un Sherman enraye son canon en tenant de prendre pour cible un groupe de parachutistes qui de son côté tente de l’acquérir avec un Panzerfaust. Visiblement les groupes les plus a même de les utiliser en sont sur le moment dépourvu ce qui explique un petit moment de panique parmi les défenseurs tandis que les Shermans progressent sur l’ensemble du front. Un bâtiment au centre est pris d’assaut par un groupe d’infanterie qui y pénètre au moment ou trois Kangaroos amorcent à grande vitesse leur décrochage et repartent plein gaz au nord après avoir débarqués leurs fantassins. Un lieutenant Canadien tente de contacter alors par radio la batterie d’artillerie de soutien dont il a la charge, pour s’entendre dire que les pièces ne sont pas encore en état de servir ! Sur l’aile Est, un groupe de parachutistes n’aura pas le temps de mettre un Panzerfaust en place, il sera grillé vif par les flammes d’un Wasp l’ayant débordé. Les hommes hurlent, se roulent au sol et agonisent dans des cris inhumains. Une colonne de véhicules Canadiens s’enfoncent sur la route à l’Est. Sur la crête les pièces de Pak ratent systématiquement toutes leurs cibles. Les servants sont fébriles, dépassés par l’ampleur de l’assaut et commettent trop de fautes. Au centre la laiterie est désormais entièrement encerclée. Les premiers corps à corps s’engagent ici et là. Deux ne donneront pas de résultats probants tandis que deux autres voient les assaillants Canadiens massacrés par des parachutistes Allemands visiblement particulièrement efficaces et remontés. Ils seront vengés quelques temps plus tard lorsqu’un Sherman avancé prendra pour cible une maison ou se trouvait visiblement un grand attroupement d’Allemands prêt à mener une contre attaque au nord. L’obus file droit et pénètre par la fenêtre de la ferme. Deux groupes de parachutistes et un adjudant sont tués sur le coup. Sans avoir pu comprendre ce qui leur arrivait. Les canons antichars se taisent définitivement avec la mort de leurs derniers servants. 

 

Au centre du dispositif le sergent Haller termine tranquillement son café en surveillant par la fenêtre d’une petite ferme ou il s’est caché, les mouvements blindés ennemis sur la route non loin au nord. Il termine de donner les positions et ordres de feu. Peu de temps après, l’appui des mortiers de 80mm du bataillon tombe avec une précision sans faille. Voilà un nouveau Kangaroo et son infanterie portée qui se croyait à l’abris, qui flambent comme de beau diables…


Tour3.jpg


 
CG1 : Tour 4
 

Sur l’aile Est s’engage désormais un duel de Snipers, dont sort vainqueur le tireur Allemand qui abat l’un des snipers Canadiens qui avait trouvé refuge dans un petit appentis. Non loin au sud, les premiers Shermans s’engouffrent sur la route de Schwanenhof et tombent pile sur les éléments cachés du dispositif Allemand. Heureusement pour eux, la encore les Panzerfausts ratent leurs cibles ou ne peuvent être mis en position de tir suffisamment rapidement pour inquiéter les blindés. Sur la ligne de crête au nord c’est le chaos. Certains groupes de parachutistes sont en déroute dans les champs, leurs positions occupées par des Canadiens qui sont désormais à quelques centaines de mètres d’autres trous d’hommes toujours occupés par des Allemands camouflés, attendant que des cibles passent à portée. Quelques corps à corps s’engagent à nouveau, et comme précédemment tourne tous en faveur des défenseurs. Le ratio de pertes est toujours maintenu à un pour un, et le général Canadien commence à s’inquiéter de son manque de chance (au dés). Certes les premiers objectifs sont tombés, certes la percée est réalisée, mais à chaque minute qui passe les pertes s’alourdissent. L’assaut devrait effectivement s’achever sur une prise de contrôle du secteur, mais les pertes semblent déjà assez élevées. Au sud c’est la ruée des Kangaroos pour sortir du chaos intégral qui s’est abattu sur la région. Le sergent Haller qui avait grâce à sa radio diriger les tirs des mortiers de 80mm du bataillon et fait entre temps quelques victimes de plus est maintenant pris a partie par 2 chars et décide qu’il serait grand temps de déguerpir avant que la ferme ou il avait trouvé refuge ne soit plus qu’une ruine fumante.


Tour4.jpg


 
CG1 : Tour 5
 

La pluie redouble maintenant d’intensité. Le dispositif Défensif Allemand à voler en éclat, et partout des groupes isolés tentent de défendre chairement leur peau. Les tirs Canadiens sont toujours aussi peu précis, et prennent même maintenant pour cible quelques maisons ou des corps a corps sont en cours ; Bien mal leur en prend car ils ne touchent en fait que quelques camarades sans infliger la moindre pertes aux parachutistes. Près de Schwanenof un groupe de parachutiste resté caché jusque la fait irruption dans la maisonnée en bord de colline et reprend au corps a corps la fermette qu’avait eu temps de mal a prendre le groupe de Canadien quelques minutes seulement auparavant. Partout des éléments isolés Allemands sont en déroute. A quelques mètres de là, faisant fi du barrage roulant qui poursuit son inexorable avance, un Sherman s’avance et tente de passer au travers du barrage pour se porter vers la fermette en question. Ironie du sort, il sera détruit par le barrage en question. Deux groupes isolés au nord du secteur sortent de leurs trous d’hommes et s’élancent en hurlant vers une position canadienne qu’ils reprendront au corps a corps. A l’ouest les éléments avancés de l’infanterie Canadienne parviennent a prendre pied à Eben et malmène les élements de l’état major Allemand qui s’y trouvent (3 officiers et 3 crews).


Tour5.jpg

 
CG1 : Tour 6
 

La pluie s’arrête enfin. Les blindés Canadiens et les derniers Kangaroos sur le secteur entament une course folle vers les objectifs les plus lointains. Les tirs sont imprécis, pour ne pas dire totalement inefficace. En tentant de déborder une position Canadienne, un Wasp s’enlise dans les champs…

 

Les derniers corps a corps sont indécis. Le Canadien attaquant souvent a 2 ou 3 contre un ne parvient pas a l’emporter et enrage. Le seul succès provient de la petite fermette au nord de Schwanenhof qui est reprise in-extremis par les Canadiens. Les faibles défenses d’Eben sont anéanties, et les derniers corps a corps qui s’y déroulent ne sont toujours pas clairement tranchés. A chaque fois qu’ils en ont l’occasion les rares défenseurs Allemands encore en état de se battre recherchent le corps à corps et y font merveille.

Tour6.jpg


 
CG1 : Tour 7
 

A Eben, un adjudant Allemand occupant la dernière ferme ou les Canadiens n’ont pas encore pénétré entend des bruits de chenilles. Il a juste le temps de se mettre a la fenêtre et de tirer un Panzerfaust pour faire taire le Sherman qui tentait de contourner sa position… Sur un coup de tête, le général Canadien décide de lever le voile sur les défenses de Schwanenhof, (toujours camouflées) et s’aperçoit qu’a part un groupe de parachutiste venu s’y réfugier depuis la ligne de front Nord d’ou il s’était enfui, l’activité Allemande dans le hameau n’est qu’un immense leurre. Il en a fallu d’un rien pour que mon coup de bluff ne marche et que le Canadien affligé par son manque de réussite ne jette l’éponge devant le hameau ou se trouvait un squad et 8 leurres. Sous l’impulsion des officiers et sous-officiers, l’infanterie Canadienne court prendre position des derniers points tactiques afin de contrôler le secteur. Dans les derniers corps a corps, lorsque les Allemands tombent ils emmènent systématiquement avec eux leurs adversaires, faisant ainsi chèrement payer leur mort a l’ennemi. Le 2e lieutenant en charge de l’appui tactique d’artillerie tentera bien de contacter a son tour sa batterie de mortiers de 70mm mais la aussi sans succès…

Tour7.jpg


 
Mon Opinion
 

Comme le disent fréquemment et à juste titre les joueurs d’ASL : jouer une campagne historique vous fait découvrir une nouvelle façon d’appréhender ASL et de nouvelles sensations. Qui n’a jamais vu déferler sur ses positions défensives une quarantaine de véhicules, plus de 50 squads, le tout flanqué de trois creeping barrage ne peut pas savoir ce que j’ai pu ressentir au début de ce CG. Impressionnant la bête !

 

Dieu que ce fut dur ! Bon évidemment j’en ai pris plein le museau. De mes valeureux parachutistes il ne reste que 6 squads survivants et deux sous-officiers. Mais et c’est là une très bonne nouvelle, je suis quasiment parvenu à maintenir le taux de perte de un pour un. Le Canadien à certes emporter 18 des 20 pts de victoire de ce CG, mais pour ce faire il a perdu 3 Shermans quelques Kangaroos et Carriers mais surtout 13 squads et demi. Ce qui devrait lui faire cruellement défaut pour la suite, même si cela ne va pas se ressentir immédiatement. Muller a jouer d’une malchance hallucinante tout au long de la partie. Quelque chose de rarement vu. Je pense cependant l’avoir en partie compenser par le manque de réussite cruel de mes tirs de canons antichars et par le peu de succès de mes innombrables tentatives de Panzerfausts. Tout reste ouvert pour la suite. L’apres midi de ce 19 Février risquant fort de nous apporter une nouvelle dose d’adrénaline. Restez donc à l’écoute. Dans quelques semaines vous pourrez donc lire ici même le compte rendu de ce deuxième CG un fois que nous l’aurons joué.

 

La semaine prochaine nous procéderons à la Refit phase et entameront le CG2. Là nous verrons bien si les Canadiens souhaitent poursuivre leur assaut initial et renforcer ainsi leurs positions. Si les Allemands vont chercher a contre attaquer de suite, ou bien si les deux camps usés par ces rudes combats vont chercher l’apaisement……..pour un temps !


Le-Caribou.jpg

 
Guerre psychologique ?
Tentative honteuse de déstabilisation de son adversaire ?
Abus de rations Britanniques frelatées ?
Voici Müller dans son incroyable imitation du Caribou...

Publié dans C) Les parties jouées

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
Exact mon petit Bilou, Le Tophe s'en est d'ailleurs apperçu au corps à corps. Ni élan, ni Carribou sur la photo mon cher. Je crois que c'est tout bonneemnt Tophe qui fais le zouave pour me faire marrer.... Et ça marche ! Qui à dit que ASL était un jeu sérieux ?
Répondre
N
Se battre pour son pays vous donne une rage de vaincre, les équipages allemands  de Nachtjager (Chasseurs de nuits) lors du bombardement de Dresde ont causé des pertes énormes aux Bombardiers alliés.c'est un carribou ou un  élan sur la photo?
Répondre